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dimanche 15 janvier 2017

Déménagement de blog

Si vous tombez ici, c'est que vous ne savez pas que j'ai déménagé là :


Vous retrouverez certains articles de jesusettoi, mais aussi des nouveaux bien évidemment. En tout cas, c'est là bas que je vous attends. Pour m'y rejoindre, c'est tout simple : cliquez sur l'image.

Laurent.



mercredi 16 mars 2016

[Livre] Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque) - Thérèse Hargot

Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque), de Thérèse Hargot
Paris, Éditions Albin Michel, 2016. 215 pages.



Et si la libération sexuelle nous avait emmené à une autre forme d'asservissement ?

Personnellement ça ne m'avait même jamais traversé l'esprit. Peut-être parce que je suis "né dedans" et que c'est le genre de thème qui ne semble évidemment pas à remettre en cause. La liberté c'est bien, le sexe aussi : affaire classée. Comme d'habitude, c'est le "évidemment pas" qui empêche de réfléchir.

Pour une raison étrange Thérèse Hargot, jeune philosophe et sexologue belge, a réfléchi. Elle signe ici un ouvrage étonnant pour deux raisons. D'abord, parce qu'elle a trente ans et qu'à trente ans, on trouve que l'homosexualité c'est cool, que la contraception c'est génial, que l'avortement est une chance. Or, Thérèse Hargot prend le parti de la critique. C'est assez inattendu de la part d'une trentenaire. Et ensuite, parce qu'avec une approche pareille on pige tout de suite que Thérèse est une jeune fille coincée, robe à fleurs et col dentelle, évidemment célibataire. D'ailleurs, elle s'appelle Thérèse. À chaque fois que j'écris son nom je dois me contenir pour ne pas y ajouter machinalement une particule : Thérèse D'Hargot ; c'est dire si les clichés ont la vie dure, même quand on s'en défend.

Or, le fait est que Thérèse Hargot (sans particule, donc) est mariée, a trois enfants, adopte un style résolument moderne et parle de sexe sans tabou. Mince. Des idées de vieux dans un esprit jeune, c'est troublant. On pourrait se raccrocher à une lecture superficielle de son ouvrage et s'agripper à nos préjugés, mais dans le fond on le sent : ça ne colle pas. Alors Thérèse, dis-nous : c'est où qu'on se plante ? À qui ou à quoi a-t-on affaire : à une réac' qui cache bien son jeu, ou à une réflexion plus moderne qu'elle en a l'air ?

Thérèse Hargot a exercé à New York et à Paris, a fait un peu de radio, tient un blog, travaille actuellement dans un établissement scolaire et fait de son mieux pour qu'on ne lui colle pas d'étiquette tout en assumant de citer la Bible. Bref, si vous avez décidé que vous l'avez dans le pif vous direz qu'elle est proche des catholiques radicaux, si vous êtes relativement indifférent vous direz qu'elle est ambiguë, et si vous avez un à-priori sympathique vous direz qu'elle est fidèle à une certaine complexité humaine partagée par tous. Quoi qu'il en soit, si vous avez baigné dans une ambiance post-soixante-huitarde la lecture de son livre vous sera stimulante - pour le meilleur ou pour le pire.

Le livre, donc. Nous y voilà. Il se lit bien et assez rapidement. L'écriture est agréable, les chapitres sont courts, c'est un bon livre de chevet. J'ai bien conscience que cette dernière remarque est à double tranchant. C'est en effet le reproche que je ferai à l'ouvrage de Thérèse Hargot : il n'est qu'une mise en bouche. On aimerait davantage. Nous ne sommes pas sur un livre technique, appuyé par des études, avec des notes de bas de page renvoyant à d'autres ouvrages. Si c'est fait exprès, bravo ! C'est réussi parce que pour ma part (Thérèse, si tu me lis !) je verrais bien de futurs volumes, plus denses, pour développer ce qui a été ébauché ici.

Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque) se divise en dix chapitres. Il prend pour appui des témoignages et des récits de vie engrangés tout au long des 12 ans d'expérience professionnelle de Thérèse Hargot.

Au long du livre, vous trouverez d'intéressantes réflexions critiques sur divers sujets liés à la sexualité : l'industrie pornographique et son impact sur la jeunesse, le couple comme idole, la (non) question de l'homosexualité, la prévention des maladies sexuellement transmissibles, la question du consentement à l'acte sexuel, la contraception, l'avortement, les questions de genre, l'éducation sexuelle, la liberté de la femme (toute relative) dans une société patriarcale.

"Intéressantes réflexions critiques sur divers sujets" ça ne dit pas grand chose, j'en conviens. Pour une présentation de livre, c'est même un peu minable. Je n'en dirai cependant pas plus, vous laissant le soin de découvrir par vous même un livre qui me semble atypique et assez symbolique d'une nouvelle vague qui prend ses distances : les enfants de la révolution sexuelle deviennent des adultes et, à l'instar de leurs propres parents vis-à-vis de la génération qui les a précédée, prennent du recul sur l'héritage reçu. Enfin ! dirais-je. Une prise en main salutaire et nécessaire.

Une prise en main, parce que Thérèse Hargot ne propose pas à proprement parler, contrairement à ce que d'autres ont écrit, un retour aux valeurs traditionnelles (avec toute la connotation négative dorénavant assumée de l'expression). En tout cas je ne le crois pas. Elle dit plutôt que la libération sexuelle a placé sur nos épaules un nouveau joug dont il faut nous libérer également : "Nous héritons d'un féminisme qui se retourne aujourd'hui contre les femmes elles-mêmes parce qu'au lieu de modifier la société patriarcale, écrit-elle, elle s'y est totalement soumis en encourageant les femmes à modifier leur propre corps afin de s'y adapter. Les institutions se sont effectivement ouvertes aux femmes mais elles n'ont pas changé leur fonctionnement. Ce sont aux femmes à s'adapter à un monde d'hommes, régi par des hommes, pensé pour les hommes." [1]

Et de conclure : "N'y a-t-il pas une troisième voie à trouver ?"

Cette troisième voie à trouver, ou à construire, c'est le défi, je crois, de notre génération.

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[1] T. Hargot. Une vie sexuellement libérée..., p. 208.

mercredi 9 mars 2016

[Livre] Au nom de Jésus, libérer le corps, l'âme et l'esprit (Gilles Boucomont)

Au nom de Jésus, libérer le corps, l’âme et l’esprit, de Gilles Boucomont
Éditions Première Partie, 2010. 281 pages.



Cet ouvrage est une exhortation, tout simplement. Une exhortation a (re)découvrir l’autorité que nous avons, nous chrétiens, à la suite du Christ et en son nom, sur les souffrances et les maladies qui nous atteignent.

Gilles Boucomont n’est évidemment pas le premier à affirmer l’autorité du chrétien en matière de libération et de guérison. Bien des églises prient pour les malades, pratiquent la prière de délivrance et invitent les chrétiens à prendre autorité au nom de Jésus sur les puissances ennemies qui les attaquent. Néanmoins, on reprochera parfois à ces églises d’avoir une approche sensationnaliste, à la recherche du miracle pour épater les foules. Et bien voilà ce qu’on ne retrouve précisément pas, et c'est agréable, dans l’ouvrage de Gilles Boucomont. Il nous offre au contraire une approche étonnamment raisonnée, quasi clinique, en répondant de loin en loin à des questions tout à fait pragmatiques : au fond, comment ça marche, une guérison ? Quelles forces spirituelles entrent en jeu et comment fonctionnent-elles ?

mercredi 17 février 2016

[Livre] Aimer nos enfants intentionnellement (Danny Silk)

Aimer nos enfants intentionnellement, de Danny Silk
France, Éditions Première Partie, 2014. 177 pages.



Dans ce livre, traduit en français par Natacha Le Floch-Zakine de l'original anglais intitulé Loving our kids on purpose (édité en 2008 par Destiny Image, Shippensburg, USA), Danny Silk fait cheminer ses lecteurs pour les amener à une relation de cœur à cœur avec leurs enfants.

"Tout ça en 177 pages ?". Et bien oui, tout ça en 177 pages.

lundi 15 février 2016

[Livre] Tu seras un homme, mon fils (James Dobson)

Tu seras un homme, mon fils, de James C. Dobson
Romanel-sur-Lausanne (Suisse), La Maison de la Bible, 2005. 378 pages.


Dans ce livre, traduit en français par Dominique Macabies de l'original anglais intitulé Bringing Up Boys (édité en 2001 par Tyndale House Publishers), James C. Dobson propose une réflexion poussée et doublée de conseils pratiques sur l'éducation des garçons.

"Des garçons ? vous demanderez-vous. Et pourquoi pas tout simplement des enfants ?"